Vampires de sorcellerie - Lia Vilorë

19 août 2016






Editions : Editions du Petit Caveau

Date de publication : 27 juin 2016

Nombre de pages : 260


Merci aux Editions du Petit Caveau pour ce service presse ! 



Résumé 

     Cet été-là, une série de meurtres est l’œuvre d’un tueur que les médias appelleront avec a propos bien qu’en toute ignorance « Le Vampire ».

    Ma partenaire, Lía Fáil, se dédie aussitôt à la tâche d’arrêter ce dangereux Éternel avant que ses crimes n’ameutent les tueurs de vampires. Hélas, elle rechigne d’autant plus à la prudence qu’elle se noie dans un chagrin gardé obstinément secret.

   Quand ma dame sur les traces du Vampire disparaît à son tour, moi, Amaël Ailill, je pars aussitôt en quête de réponses. Sans elles, je sais qu’il me sera impossible de la retrouver saine et sauve…



Mon avis


    J'attendais d'attaquer avec impatience ce deuxième tome (suite de Vampires d'une nuit de printemps) après avoir été complètement séduite par le premier.

   J'ai apprécié ma lecture, et le fait que l'auteur décide de changer de point de vue. Découvrir l'histoire de ces personnages familiers du point de vue d'Amaël était plutôt original. En revanche, son caractère étant complètement différent de celui de Lia Fail, j'ai été un peu décontenancée. Le grain de folie, l’enthousiasme de Lia Fail donnaient un certain rythme au récit, le rendait drôle et pétillant. Et je dois avouer que du coup, j'ai été un peu moins emballée du coup. 
Amaël est quelqu'un de posé, de calme, complètement à l'opposé de sa partenaire. Du coup, la narration lui ressemble (et j'en salue l'auteur, adapter son style en fonction du personnage pour la même histoire, c'est pour moi une très belle performance! )

      J'ai aimé le chemin que prenais l'histoire, un côté magique plus poussé que dans le premier tome, et c'est une très bonne surprise. 

      En bref, j'espère découvrir rapidement un troisième opus ! 





L'interview de Lia Vilorë


1) Quand avez-vous commencé à écrire ?

    Je n'ai jamais manqué d'imagination. D'après mes carnets de notes, déjà en primaire, c'était une de mes caractéristiques. Mais l'écriture, ce fut au collège. En 4e, je crois. Ma première fanfiction était pour mon manga préféré « Vampire princess Miyu. » Mais j’étais une vraie quiche en français. Jusqu’à ce que je dévore la bibliothèque de mes frères aînés. J’ai lu tous les livres de Lancedragon et des Royaumes Oubliés, et du coup, j’ai commencé à écrire et à dessiner une autre fanfiction. On y trouvait déjà des références à mes films préférés. Mais à cette époque, j’avais une excellente prof de français qui m’a encouragée, lue et corrigée quand j’ai commencé à écrire des histoires uniques même si sous forte influence. À partir de là, j’ai trouvé gratifiant d’avoir quelque chose pour lequel j’étais apparemment douée. Un de mes devoirs concernait l’usage des métaphores et des comparaisons. (J’avoue, c’était une fanfic sur Vampire Dahlia de Narumi Kakinouchi, l’auteur de Vampire Princess Miyu.) Il a eu un dix-huit et a été lu par mon enseignante devant toute la classe. 
C’est mon meilleur souvenir scolaire.


2) Comment vous es venue l'idée de Vampires d'une nuit de printemps, puis de Vampires de Sorcellerie ?

    « Vampires d’une nuit de printemps », ça a été comme un coup derrière la caboche. En allant me faire un café, et en quête d’un objet perdu (probablement mes lunettes) Je me disais que ce serait génial si les objets qu’on cherchait partout répondaient quand on les appelait. Et là, je me suis dit que ce serait énorme si ça arrivait vraiment. Et pourquoi pas mettre ça dans une histoire de vampires pour faire quelque chose de rigolo ? Diable si ça avait déjà été écrit ! Des vampires chez les Toons ! Je voulais absolument faire rire mes amies. Quelque chose de léger.
« Vampires de sorcellerie » est la conséquence logique de « Vampires d’une nuit de printemps ». Je tenais un récit sympa qui avait du potentiel, surtout dans ses intrigues. Après tout, Maximilian a toujours des plans dans ses plans. Et le personnage d’Ecaterina me manquait trop pour que je n’en fasse qu’une mention…


3) Le personnage de Lía Fáil est haut en couleur, lui avez-vous donné des traits de votre personnalité ?

    Oui, dans un premier temps et pour faciliter l’écriture à la première personne, la rendre vivante sinon les blagues et ses bourdes auraient été moins drôles, moins naturelles. Je voulais surtout faire rire et on ne se moque jamais assez de soi-même alors j’ai exagéré ces traits. (Je n’aurais jamais lancé une radio à la tête de Brian pour avoir fouillé dans mes affaires, par exemple, mais j’y aurais pensé très fort.) Puis, au fur et à mesure des réécritures et des suites dans les idées, elle a trouvé sa propre voie(x) et elle a son propre passé. Maintenant, elle a ses propres forces et ses propres faiblesses. J’aime beaucoup en jouer, donc, les vilains aussi. Héhé. 😊


4) Pourquoi avoir choisi de changer de point de vue pour le second tome ?

    C’était prévu. Après tout, le concept des Convents de L.A, et donc du couple Lía Fáil/Amaël repose sur une dualité complémentaire. Ils sont l’ombre et la lumière de l’autre. Le vide et le plein. Je ne peux pas ne faire parler que Lía Fáil et passer Amaël sous silence. 
Ce que je trouve dommage avec les récits à la première personne, surtout quand on essaie de s’intéresser aux sentiments, c’est qu’il est difficile de savoir ce qui se passe dans la tête de la personne face au locuteur principal. Ça m’a toujours un peu frustrée dans mes lectures. Du coup, j’ai opté pour le cadre du cinéma et du « Film noir ». L.A tombait bien. Même lorsque la caméra se concentre sur le héros ou l’héroïne qui casse régulièrement le 4e mur et partage ses pensées avec le spectateur, on n’oublie pas de montrer ce qu’il se passe ailleurs, là où le héros ou l’héroïne n’est pas.
     Et puis, avec Amaël, je peux et je dois changer d’ambiance, de ton, de langage et d’enjeu. C’est une façon différente de raconter le même univers, et c’est vivifiant. On ne risque pas de se lasser. Et puis, Lía Fáil est tellement intense, voire difficile, que ces « pauses » avec des points de vue différents sont, et j’ai eu raison, bienvenues pour ceux qui ont du mal avec elle. Je suis sûre qu’Amaël va taper sur des systèmes, c’est pour ça, entre autres, qu’il y a Gavin pour être son binôme et son négatif.


5) Le fait d'être passé du côté d'Amaël vous a-t-il perturbée dans votre écriture ?

    Non, je le connais très bien. On a une longue histoire tous les deux. Comme pour Ecaterina, il a été un de mes personnages de jeux de rôles préféré. Maximilian aussi. Un autre également, mais je vous laisse tenter de le démasquer. 😊


6) Lequel des deux personnages avez-vous préféré incarner ?

    J’aime trop me moquer d’Amachou et lui faire des misères. Ça me rappelle le bon vieux temps des jeux de rôles par forum où je le jouais. C’est aussi très amusant d’écrire du point de vue d’un homme comme lui.


7) Avez-vous d'autres projets en cours, ou à venir ? Si oui, pouvez-vous nous en parler un peu ?

   Bien sûr ! Pour commencer, l’année prochaine sortira le deuxième tome de La louve de Brocéliande chez Lune Écarlate. J’ai hâte de retravailler avec Wolfy pour la couverture !

    Sinon, je cherche actuellement un éditeur pour une romance médiévale (légèrement) fantastique ou fantastiquement médiévale. « La fille du sorbier ». Ça se passe dans la Normandie du XIIe siècle, avec des chevaliers, de l’amour courtois, des sorcières – pas de dragons – des philtres magiques, des duels judiciaires, des légendes celtiques, et des boules de feu. Non, je ne suis pas pyromane. *Siffle*

     J’ai un autre roman à finir de corriger dans l’univers de La louve de Brocéliande. Une histoire de détective privé gallois qui glisse doucement mais sûrement dans le fantastique. Mais comme il spoile des choses quant à la Louve, je le garde au chaud pour le moment. 

   Enfin, je planche actuellement sur un gros roman de fantasy chinoise intitulée « La mélodie du lotus et de la fleur de prunier » dont on peut lire les seize premiers chapitres sur Wattpad (LiaVilore). C’est assez expérimental pour moi, mais je tiens le bon bout. Merci à mes études en langue et civilisation japonaises, je ne suis pas totalement perdue. Merci aussi et surtout à ma meilleure amie pour ses réponses à mes questions. Sans elle, le taux de sottises écrites exploserait.
C’est que je suis à fond sur les dramas chinois et coréens, surtout les fantastiques/fantasy en ce moment. Ils ont tout ce que j’aime, dedans ! 

     Oh, et, bien sûr, je prépare un troisième tome pour les aventures de Lía Fáil & Amaël, de retour au point de vue de Lía Fáil. Faut que je le bricole encore un peu.

   Bref, ma boîte à contes n’est pas près de tomber à court d’histoires à raconter. ^^


 8) Un petit mot pour vos lecteurs ?

  Passez de bonnes fins de vacances au soleil ! J’espère qu’Amachou vous plaît – ou que vous le détestez, ça marche aussi – et que la Sainte Licorne Rose Invisible vous bénisse de Ses Sabots Sacrés ! 😃


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