Echos obscurs - Denis Labbé

27 juin 2016



Editions : Les Editions du Petit Caveau

Date de sortie : 2 mai 2016

Nombre de pages : 158

Merci aux Editions du Petit Caveau pour ce service presse !







Résumé

     Chevaliers désabusés, destinées obscures, mélodies surgies des profondeurs ou murmures du diable qui s’insinuent dans notre monde…
     Denis Labbé, d’une plume ciselée, nous envoûte par ses textes nimbés d’ombres et de fantastique, nous transportant d’un écho à l’autre pour mieux nous surprendre.
     Entre personnages historiques et décors gothiques, veillez à ne pas perdre votre âme au détour d’une page…

Mon avis 


      Echos obscurs est un recueil de nouvelles très sympathique. Je ne suis pas une adepte des recueils de nouvelles en général, j'aime les histoires longues et bien détaillées. Pourtant, j'ai su apprécier celui-ci et me plonger dans toutes les récits. Il est vrai qu'à certains moments, à la fin des nouvelles, je me sentais un peu frustrée, j'aurais voulu en découvrir plus, aller plus loin dans la lecture, dans le plaisir.
   Ce qui m'a le plus conquis, c'est cette mise en scène de personnages célèbres et connus, notamment des écrivains (et mon peintre favori, Denis Labbé a su me prendre par les sentiments ! ), au milieu de ces événements sordides et quelque peu effrayants. Je trouve que cette idée est tout simplement géniale !
      J'ai également trouvé que la façon d'écrire de Denis Labbé mettait bien en valeur le contexte historique, sans toutefois alourdir la lecture. Ses textes sont écrits tout en finesse, et je salue grandement cet effort de style !

Verdit : j'ai hâte de pouvoir découvrir un roman complet de la part de cet auteur ! Une note de 4/5 car pour moi, les nouvelles étaient trop courtes :)



L'interview de Denis Labbé ! 

1 ) Pourquoi avoir choisi d'écrire sous forme de nouvelles ?

Je n’écris pas uniquement de la nouvelle, même si c’est une forme que j’apprécie particulièrement parce qu’elle offre à la fois la possibilité de multiplier les sujets et les personnages, et d’aborder des genres différents. J’aime varier les plaisirs et ne pas me contenter d’une écriture unique. En changeant mes intrigues d’époque, je peux ainsi renouveler les tonalités, le vocabulaire ou les styles. Dans les faits, j’en suis venu à la nouvelle par évolution dans mon écriture, puisque j’avais commencé par la poésie. De plus, je suis admiratif d’écrivains qui sont parvenus à offrir ses lettres de noblesse à ces récits courts comme Théophile Gautier, Maupassant, Poe, Lovecraft, mais aussi Jack London ou encore Philip K. Dick, Chateaureynaud, Haddad, Buzzati ou Borges. 


2 ) Ecrivez-vous principalement dans ce genre de l'horreur ?

Je ne pense pas qu’Echos Obscurs soit un recueil de nouvelles horrifiques, bien qu’il aurait été défini de la sorte au XIXème siècle. Ce sont des nouvelles fantastiques qui entrainent le lecteur aux portes du surnaturel, pour les ouvrir de temps en temps. Mais comme je l’écrivais plus haut, je n’aime ni la conformité ni toujours faire la même chose, vous pouvez donc en déduire que je ne me limite pas au seul genre fantastique. J’ai ainsi écrit des nouvelles de fantasy, de science-fiction, quelques nouvelles policières et certaines autres simplement étranges. J’évoque ces genres en général, parce que, si j’entre dans le détail, je peux évoquer le steampunk, l’uchronie, la fantasy urbaine ou encore des textes plus horrifiques et plus modernes.  


3 ) Cette mise en scène de personnages célèbres m'a totalement conquise, comment les avez-vous choisis ?

Lorsque j’ai composé ce recueil, je l’ai fait dans l’optique d’une publication aux éditions du Petit Caveau, parce que je voulais absolument qu’il entre dans leur collection gothique. Pour cela, je me suis plongé dans le XIXème siècle et notamment dans le courant romantique. Pour contrebalancer ces influences, j’ai aussi voulu me projeter vers le milieu de ce siècle et voir comment des écrivains réalistes pouvaient se confronter au fantastique. Les choix se sont faits au détour d’une lecture, d’ouvrages d’art consacrés à la peinture ou de la consultation de sites. Hugo s’est imposé parce qu’il a visité l’Abbaye de Villers-la-Ville en Belgique, un endroit fabuleux, où je place l’une de mes intrigues. Mérimée a fait de même puisqu’il a été l’initiateur du classement des monuments historiques. Ensuite, ce sont les thèmes qui ont invoqué certaines figures comme celle de George Sand qui fréquentait les salons parisiens. Quant aux peintres, ce sont leurs tableaux qui m’ont attiré.  


4 ) Depuis quand écrivez-vous ?

Je vais hurler au loup… Réellement, depuis 1979, j’avais 14 ans et demi. Je me suis mis à la poésie, un jour, comme ça, dans la caravane que nous occupions pendant que mes parents retapaient la ruine qu’ils avaient achetée et qu’ils voulaient absolument appeler maison, alors qu’elle n’était pas habitable. Mon premier texte a été publié à 19 ans dans une anthologie de poésie, suite à un concours. Pendant des années, je me suis totalement consacré à la poésie (j’ai publié quatre recueils, dont certains primés), avant de me glisser dans la peau d’un nouvelliste. A ce jour, cinq recueils de nouvelles ont été édités, ainsi que des dizaines de nouvelles dans des anthologies et des revues, ce qui doit faire une centaine de nouvelles. Depuis, je me suis aussi lancé dans le roman, mais je vais en parler plus bas. 


5 ) Avez-vous un rituel d'écriture particulier ?

En quelque sorte, oui. Mais ces rituels ont changé au cours des années. Actuellement, j’écris dans mon salon, alors que je possède un grand bureau, rempli de livres et de CD que je suis obligé d’aller chercher lorsque j’en ai besoin. Mon ordinateur portable est posé au coin de la table du salon et moi au coin de mon canapé. J’ai donc les avant-bras appuyés à l’horizontale sur mes cuisses. Je mets mon casque et je glisse un CD dans mon ordinateur ou alors je mets une boucle Youtube. Je ne peux pas écrire sans musique. Et comme j’écoute presque exclusivement du metal, lorsque j’écris, et un peu de blues, je suis coupé du monde extérieur. Depuis quelques années, j’écris surtout pendant la période estivale, en tout cas pour les romans qui sont publiés aux éditions du Chat Noir. Je réalise les sypnopsis durant la période de juin et ensuite j’écris, ou du moins, je tape. 


6 ) Avez-vous d'autres projets en cours ?

Des tas. Comme toujours. Au mois d’octobre sortent deux romans que je suis en train de corriger : Errances (Lune Ecarlate éditions) qui est un spin-off de ma trilogie de zombies Les Errants (Editions du Chat Noir) et Les Aventures de Bérénice et Profitroll (Séma Editions) qui est un roman jeunesse à lire à partir de 8 ans et qui raconte l’histoire d’un petit troll rejeté par les siens et qui veut apprendre à faire de la pâtisserie. En ce moment, j’écris un roman de sorcellerie : Omnia, le Sang des Sorcières (à paraître aux Editions du Chat Noir en mai 2017), ainsi qu’un deuxième recueil qui devrait venir prendre place à côté d’Echos Obscurs au Petit Caveau. Je termine aussi Le Projet Cornélia, un autre spin-off des Errants pour Séma Editions, cette fois, à paraître en 2017. Toujours pour 2017, ma série Les Marcheurs doit voir le jour chez Rebelles, le contrat est signé. C’est une série parallèle aux Errants, mais racontée par un adulte. Je réfléchis déjà à la suite de Profitroll pour octobre 2017, au tome 2 d’Errances et à celui de Cornélia. J’ai également des romans en lecture chez un autre éditeur : d’abord une réédition de ma trilogie consacrée à Wolveric dont seul le premier tome a été publié et un roman historico-fantastique qui se passe à la fois en Gaule au premier siècle et de nos jours dans le Nord. Mais j’ai d’autres choses encore dans mon puits aux histoires en cours…


7 ) Un petit mot pour vos lecteurs ?

Que leur dire, à part commencer par les remercier de me suivre, et pour certains que je connais depuis plusieurs années, de me faire confiance ? Quant à ceux qui n’ont pas encore découvert mes univers, jetez-y un œil, mais ne vous attendez pas à tomber sans cesse sur les mêmes idées ou les mêmes univers. Seuls certains personnages ou prénoms reviennent comme des leitmotivs. Pour le reste, j’ai un trousseau de clefs qui ouvre des portes très variées.  





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